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Histoire
Contemporaine
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"Venus s'établir
avec les autres Slaves du Sud, lors des grandes migrations, à
la lisière de notre continent, les Slovènes remplacèrent
dans les plaines de la Pannonie, les Lombards émigrés
en Italie. [...] et dans l'histoire des Slaves du Sud, qui renferme
toujours un chapitre douloureux d'oppression étrangères,
les Slovènes ont été sans contredit les moins
favorisés."
Commentaires
et Références
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"L'effort
qu'a fait cette population depuis un demi-siècle prouve
sa vitalité, et la rend digne des sympathies des nations
civilisées. Plusieurs grandes puissances européennes
pourraient envier le pourcentage de son instruction et ses florissantes
associations coopératives. Il est permi de discuter des
aspirations politiques des Slovènes ; des malséant
et inique de les repousser de prime abord sous le prétexte
qu'elles ne correspondent pas à un certain état
de civilisation."
Commentaires
et Références
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"L'Autriche
n'a jamais été (le fait est incontestable) sincère
dans son attitude à l'égard des Slovènes dans
leur lutte pour leur existence nationale. Elle considérait
le nationalisme Slovène comme un mal nécéssaire
qu'elle devait tolérer puisque, malheureusement, il existait.
Ni la dynastie, ni le gouvernement ne s'élevèrent
jamais à une conception plus haute du problème des
nationalités."
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"Trieste
et sa banlieue formaient un district à part dans la Cisléithanie,
comme Riéka dans la Transléithanie. La ville est un
peut plus Italienne que Yougoslave, rien qu'un peu plus. Le recensement
de 1910 a donné 119 000 Italiens et 59 000 Slovènes,
mais les élections de l'année suivante ont prouvé
que ces nombres étaient le produit de combinaisons analogues
à celles pratiquées à Riéka par les
Magyars."
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"...Aujourd'hui,
la région qui s'étend entre l'Adriatique et
les contreforts occidentaux des Alpes Juliènnes,
de l'Isonzo (Sotcha) au Quarnero, est subdivisé en
trois provinces autonomes, qui ont chacune une diète
distincte mais sur qui s'étend l'autorité
d'un même gouverneur, le comté de Goritza et
Gradishca, le margraviat d'Istrie et la ville de Trieste...
Les Slaves forment donc incontestablement la majorité
; mais cette majorité n'est pas très forte..."
Pages 245-246
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"Le lendemain
matin, 27 juin, il n'y avait plus personne dans les rues. Un silence
complet reignait. A chaque coin de rue, des soldats de la milice
Slovène, reconnaissables à leur écusson, armés
de mitraillettes et de bazookas. On apprend que l'armée fédérale
à envahie la Slovénie, avec des chars et des avions,
qu'il y a eu des accrochages surtout près des frontières,
qu'il y a des morts."
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